Hors-Normes
- celine847
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- 21 août
- 12 min de lecture
1- Excusez-moi, je suis confuse.
— Tu peux y aller, si tu veux. Je poste ce colis, et je rentre.
— J’ai le temps. T’inquiète, répond Iris, les yeux fixés sur son écran de téléphone, un sourire éclatant planté sur le visage. Et je lis un article super intéressant sur la gestion des colères des enfants. Fascinant ! Donc, ça va, t’inquiète.
Plus addict qu’elle, tu meures. C’est pour la bonne cause, clame-t-elle sans cesse. Elle s’éduque en parentalité positive. Ça prend du temps, de l’énergie, et je ne peux rien dire là-dessus, car elle est plus calée sur le sujet que je ne le serai jamais. Iris, c’est THE MUM de l’année. Parfois, je suis admirative, parfois agacée de me sentir aussi pitoyable, en comparaison, mais bien souvent j’applaudis. Dès que je suis spectatrice d’une gestion de crise, une vague de jalousie et d’admiration me submerge. J’aimerais être sa fille, ou tout simplement un être humain capable d’en faire autant. J’espère même que si un jour je deviens maman, je saurai être un quart de ce qu’elle est au quotidien. On va dire que ses heures passées sur son écran en valent la peine.
En plus de son rôle de maman solo à plein temps, et de son job d’assistante maternelle, elle prend le temps de m’accompagner à la poste. Pas que j’ai besoin d’une nounou, mais ça prend toujours une plombe, et j’apprécie d’avoir de la compagnie. Franchement, si on devait décerner des médailles aux êtres humains, niveau place sur Terre et mission de vie, elle aurait l’or haut la main. C’est pour cela que je la maudis aussi beaucoup. Mon ego prend cher lorsque je me compare à elle.
— C’est gentil, merci.
— Ce n’est pas gentil, c’est normal, alors, « de rien », grimace-t-elle en insistant bien sur ces derniers mots.
Iris ne supporte pas lorsque je m’excuse presque d’exister – selon ses mots. Je ne sais pas si elle a raison, j’avoue ne pas être la personne la mieux dans ma peau, et j’envie également la facilité avec laquelle elle avance sur son chemin de vie. Malgré les drames. Malgré les difficultés de son quotidien pas toujours évident. Malgré son passé difficile. Malgré les obstacles. Elle ne se plaint que rarement, et garde la tête haute, quelles que soient les circonstances. C’est une warrior. Pour moi, sa vie est une promenade de santé où chaque tentative de gangrène termine en guérison. Elle est mon héros, tout simplement. Et Dieu seul sait par où elle est passée pour me faire dire des choses pareilles. Vraiment, si une personne mérite la médaille du mérite, c’est Iris. Personnellement, je suis plutôt du genre à chuter, encore et encore, et à me dire que je vais crever, tomber bien plus bas, et ne jamais me relever. Je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Là aussi, elle a son avis sur la question. Elle dit que j’ai été formatée par mes parents pour penser et ressentir ainsi. Si j’ai bien compris qu’avoir reçu des claques, des punitions, et des fessées, ou encore avoir vécu du chantage, de la peur – et j’en passe et des meilleures –, n’était pas bien, je ne sais pour autant pas si on peut rallier tout cela directement à ce que je suis aujourd’hui. Je me trouve normale. Par normal, je trouve qu’elle exagère un tantinet. J’ai pris des baffes, enfant, et je n’en suis pas morte. N’allez surtout pas lui dire ça, elle me tuerait. Et elle me dirait que si je prenais des baffes par mon mari, ça ne serait également pas grave, ce à quoi je répondrais « mon mari ne devrait pas m’éduquer », ce à quoi elle rétorquerait, les yeux exorbités « on éduque avec des baffes, et donc un enfant a moins de droits qu’un adulte ». Elle me dirait aussi « on n’éduque pas un enfant, on l’élève à bien grandir, on éduque un animal »[1]. Bla-bla-bla. Sans fin, ce genre de discussion, je ne m’y risque plus jamais. En plus, son affaire éducationnelle- élevage non canin sonne désormais juste à mes oreilles, mais je n’arrive pas à la rejoindre du côté obscur de la force. C’est plus fort que moi. Lorsque sa gamine lui tape une crise en plein magasin, j’ai envie de lui dire des trucs qu’Iris n’approuvera jamais. Le pire ? Elle gère avec bienveillance la crise en question et à la fin, l’effet est le même : la crise passe, et tout va mieux. Elle dit qu’un enfant n’a pas le cortex frontal mûr avant longtemps et que donc, une colère n’est pas un caprice, mais juste une réaction normale d’un cerveau immature. Concept acquis, il ne m’en reste pas moins difficile de mettre ce qu’elle prêche en pratique. De toute manière, je n’ai pas de gosse, et je n’éduque – élève –, pardon, pas la sienne, donc je n’ai pas l’expérience pour confirmer si je suis capable ou non.
— Non, mais sérieux ! La mère – pardon, la connasse – elle laisse son enfant de huit ans vivre seul. Elle a un grain, ma parole ! s’insurge Iris sans se soucier du monde extérieur.
Parfois, j’ai un peu honte, je dois bien le reconnaître.
J’en reviens à la file d’attente qui n’en finit plus, lorsqu’un homme me passe devant. Nos épaules se heurtent brusquement. Mince ! Je crois que je lui ai fait mal, non ? En tout cas, moi, je vais avoir un bleu. Aïe ! La vache !
— Excusez-moi, je ne vous ai pas fait mal ? demandé-je.
Le type se retourne, et semble ne pas comprendre ce que je lui demande. Il hausse finalement les épaules et en revient à la file devant lui. Il doit être pressé s’il m’a doublée. Ou alors, il n’a pas vu qu’il me passait devant ?
— Tu ne vas pas le laisser faire, si ?! s’énerve Iris, qui elle, n’a rien loupé de la scène.
— Chut, murmuré-je. Tout va bien.
Sauf qu’avec Iris, rien ne va jamais bien si on me manque de respect. Je n’ose pas tellement dire quelque chose, et ça m’agace qu’elle prenne toujours l’initiative de gueuler. Parce que ça y est, la voilà actuellement lancée en mode bombe nucléaire prête à être activée. Rien ni personne ne pourra l’arrêter. Je redoute le pire...
— Excuse-moi.
Déjà, c’est mal barré, elle le tutoie… Le mec se retourne une seconde fois sans avoir l’air de comprendre ce que lui veut mon amie. S’il savait, il se serait mis derrière nous... Paix à son âme, et à la mienne, car je ne supporte pas les conflits... Y a-t-il forcément besoin de s’énerver ? On dirait que oui...
— Ma copine... Tu lui es passé devant...
Il hausse les épaules après m’avoir zieuté une seconde fois. Le malaise ! Il est trop beau, en plus ! Vu son passif avec les hommes, j’aurais pensé qu’Iris soit plus calme avec eux, voire plus craintive, mais pensez-vous ! Elle les défonce. C’est un roc ! Un peu comme le mec qu’elle agresse actuellement, d’ailleurs... Comparé à lui, je me rapproche plus d’un navet périmé. J’exagère peut-être, mais je suis tout ce qu’il y a de plus banal, alors que lui ressemble à une gravure de mode. Rageant la différence que peut faire mère Nature, non ? Ce n’est pas le sujet ? Oui, mais je brode dans mon esprit faute de pouvoir m’enterrer dans un trou de souris... La. Honte. Bon sang ! Elle ne peut pas passer outre, pour une fois ? Pourquoi je pose une question dont j’ai la réponse avant même d’ouvrir ma bouche pour demander... ?
— Tu m’entends ?!
Ah. Le ton monte. Mon degré de hontitude[2] aussi. Elle ne peut pas simplement se taire ? Au moins une fois ? Pourquoi je demande, moi ? Je sais très bien qu’elle ne la fermera qu’une fois le type à genoux. Et elle va le faire plier...
— Hey, du con ! Je te parle.
Seigneur, Jésus !
Mes yeux vont sortir de leurs orbites. Si le mec s’énerve, je sais que c’est moi qui vais prendre le pain en pleine tronche. C’est TOUJOURS la personne qui n’a rien à voir dans le truc qui ramasse !
— Tu as tes boules dépareillées, on dirait ! Tu ranges ta boule droite à côté de la gauche, et tu passes derrière !
Nom de nom ! Elle a osé ! En plus, je suis cramoisie parce qu’ELLE a foutu le bordel ! Le mec ne sait plus où se mettre, tu m’étonnes, et moi non plus. Étonnement, il s’exécute, et me voilà devant la postière quelques minutes plus tard. Je ne sais plus où me mettre ni même regarder Iris que je sens bouillonner à mes côtés. Je jette un œil embêté à sa victime, mais ma copine me remet aussitôt à ma place :
— Si tu lui demandes pardon, je t’éventre, grogne Iris en jetant un regard mauvais à ce pauvre homme.
J’ai chaud de honte ! Je préfère ne rien dire, sinon elle risque d’en rajouter une couche, et mon cœur lui, de s’arrêter avant la fin. Pas toujours facile d’être amie avec une HORS NORMES. C’est ainsi qu’elle se définit. Les règles sont faites pour être remises en question et suivies uniquement si elles sont justes. C’est ce qu’elle prône, en tout cas. Ne jamais s’écraser. Ne jamais baisser les yeux. Savoir s’excuser, écouter, et comprendre. Un cocktail indigeste auquel je ne comprends pas toujours tout. Je ne vois pas l’intérêt de perdre son temps à se faire respecter en toute circonstance. C’est du temps ET de l’énergie gaspillés... Mais depuis son ex, c’est encore pire qu’avant. Elle est devenue une véritable guerrière du décadrage...
— Madame ?
Dans un sursaut, je me dépêche de m’avancer et dépose mon colis au guichet.
C’est rapide pour une fois, et l’on sort ensuite, non sans passer devant le beau gosse, qui cette fois, ne me regarde pas une seconde. Tu m’étonnes ! Déjà que j’étais invisible à ses yeux, mais là, je passe pour le teckel sans défense qui n’osera même pas lui dire bonjour. De surcroît, accompagnée par un Rottweiler. Ça craint.
Iris ne dit plus rien – Il était temps ! –, mais son pas rapide laisse à penser qu’elle n’est pas totalement calmée. Le comble du truc, c’est que c’est elle qui explose, alors que c’est moi qui me suis fait passer devant. Elle se prend parfois pour ma mère, sans les baffes. #BOUTADE.
Pour ce qui est de la suite des réjouissances, la matinée va se terminer chez elle, puisqu’à 11 heures 30, elle récupère sa poupée Naëlla à l’école. On va ensuite manger dans une très grande enseigne réputée pour faire de la nourriture de qualité. Non, je rigole, on va manger fast-food, pour l’anniversaire de la puce. C’est tout pile aujourd’hui. Elle a trois ans, cette petite merveille !
— Entre... Tu m’excuses ? Je file à la douche. J’ai transpiré comme un âne.
Elle disparaît aussi vite qu’elle est arrivée, et comme d’habitude, je m’installe sur le canapé. Elle revient seulement cinq minutes après. C’était du rapide !
— Tu es passée entre les gouttes ? demandé-je en rigolant.
— Ouais, non. J’ai eu une illumination sous le jet, explique-t-elle en prenant place à mes côtés.
— Ah ?
— Ouais. Je me disais un truc...
Je redoute le pire, car ce truc résonne comme une guerre en approche. Je la connais. Elle est toujours illuminée par des batailles sans fin, là où j’aspire à de la paix et de la tranquillité. Elle s’avance vers moi, plante ses yeux à deux centimètres des miens, et sans jamais ciller, la voilà à gueuler tout en me secouant par les épaules :
— On se réveille, là-dedans !!!
Effet immédiat, je flippe à mort ! Il lui prend quoi ?!! C’est ce que je demande… Juste après m’être remis de la secousse. Et là, Iris prend une tête indiquant que je vais ADORER ce qu’elle va me dire. Pas manqué, elle se lance sans attendre :
— Si j’ai pu évoluer, toi aussi, tu le peux. T’es pas plus conne qu’une autre.
Iris et sa manière très spéciale de communiquer ses idées. Heureusement que je ne suis pas susceptible !
— Merci... grommelé-je toutefois.
— Avec plaisir.
J’ignore ce qu’elle a pris sous la douche, mais son air hystérique ne me dit rien qui vaille. J’attends donc qu’elle se décide à m’expliquer son délire, et pourquoi elle m’a secouée comme un prunier. Elle entend quoi, par « évoluer » ? J’ai rien d’un Pokémon, que je sache...
— Penses-y... Tu vois bien, comme moi, que l’éducation bienveillante fonctionne...
Sa fille ne dit pas bonjour, merci, s’il te plaît, donc j’ignore si je dois dire oui ou non... Si je dis non, elle me tue et m’enterre en me réexpliquant cent fois que l’éducation – élevage, je ne sais plus comment dire – ce n’est pas formater un enfant à bêtement obéir, mais lui apprendre sans violence, ce qu’on doit ou non faire. Et ça prend du temps, plus que de gueuler pour obtenir... Non, merci, je connais le speech par cœur.
— Oui, oui, murmuré-je donc pour éviter une guerre inutile.
— Mytho !
Eh merde... Me défendre à tout prix !
— Moi ? Non !!!
— À d’autres. Mais les choses vont changer. Je vais t’aider à redonner à ta vie sa vraie valeur.[3]
Rien que ça. Elle a toujours des idées un peu toquées du cigare et j’en fais malheureusement souvent les frais... Du coup, je ne suis ni impressionnée ni étonnée de cette nouvelle lubie. Si je lui dis STOP, elle va prendre ça comme un encouragement à me sortir tous les « pourquoi c’est important » qu’elle a en stock, alors je prends les devants :
— Tu vois ça comment ?
La réponse est immédiate :
— C’est simple... Dès à présent et pour une durée indéterminée, je fais de toi une HORS-NORMES.
Seigneur Dieu, Jésus, Vierge Marie. Il manquait plus que ça...
— C’est-à-dire ?
— C’est-à-dire que tu me suis partout, comme mes poils de cul.
Classe...
— Tu es au chômage pour l’instant, alors considère ça comme ta part à la société : tu te formes à la bienveillance.
— Mais je ne suis pas malveillante ! m’indigné-je.
— Envers toi-même ?! Plus que jamais. Tu fais toujours passer les autres avant toi. Tu t’excuses d’exister. Tu te laisses marcher dessus comme si tu étais un paillasson.
Elle exagère, comme d’habitude. C’est donc ce que je tente de lui expliquer, même si je sais l’essai voué à l’échec :
— N’importe quoi... Pas toujours. Je suis assez souple, voilà tout.
Elle me reprend par les épaules, et je redoute un nouveau secouage en bonne et due forme. Sauf que non, elle murmure désormais :
— Inaya, ma chérie... Ton ex t’a quittée après t’avoir trompée...
— Et ? Je ne lui ai pas couru après que je sache ! Pas de paillasson !
— Inaya ! Tu lui as demandé pardon ! Le mec, il trempe son bigoudi de connard dans une moule pas fraîche, et toi, tu lui demandes pardon ! Pardon, mais niveau écrasement, on y est !
Je n’étais pas amoureuse d’Arthur du tout, alors ses mots ne me blessent pas. Iris a tendance à dire tout haut ce qu’elle pense tout bas. Sans filtre. Parfois usant, je dois avouer que ça lui rend souvent service. Je ne voyais même pas les choses comme elle. Est-ce que j’ai mal fait de m’excuser ? J’ai demandé pardon car j’ai estimé qu’il avait fait tous les efforts pour me reconquérir, et moi, je n’étais pas vraiment amoureuse. Je n’ai pas demandé pardon car il m’a trompée, lui ! Bon, OK, j’ai demandé pardon après son aveu... Il peut y avoir confusion, je le reconnais largement.
— Et dois-je te rappeler que même les mamies te manquent de respect ?
De quoi elle parle ? Je réfléchis avant de me souvenir du truc. Franchement, elle sort des dossiers si vieux que j’avais presque oubliés !
— Rho ! Une mamie ne m’a jamais rendu mon Tupperware ! Je n’appelle pas ça un manque de respect.
— Dis ça à ma mère, elle t’en dira des nouvelles…[4] Blague mise à part, Inaya, tu dois comprendre ce que je m’échine à t’expliquer depuis toujours. Et pour ça, je me dis que me suivre t’aidera à voir la vie d’un autre angle. Tu as été là pour... mon ex. Enfin, pour moi, mais quand... bref. Tu as été présente, et je te jure, ma poulette, que je suis là pour toi.
Et lorsqu’elle a un truc en tête, elle ne l’a pas ailleurs. Son ex était un enfoiré. Il l’est toujours, par ailleurs, mais ceci est une autre histoire[5]...
— Ton initiation débute aujourd’hui, jeune Padawan...
Ce qu’il y a de bien avec Iris, c’est que même profondément sérieuse, elle a toujours le mot pour détendre l’atmosphère.
— Tu vas venir chercher Naëlla avec moi…
C’était déjà prévu...
— Et tu vas voir les choses comme je les vois. Observe... C’était quoi au fait ton colis ?
— Hein ?
— Celui que tu as envoyé.
Elle a remis la tête sur son écran, plongée dans un nouvel article « mon enfant dit toujours non, c’est normal ».
— Ah. C’était des bouquins. Je vends ma collection sur Vinted.
— Ah, tu vois que c’est génial ce site. Pardon ???! Quels livres ?! réalise-t-elle.
Ouais, Iris, c’est un peu une obsédée des livres à ses heures perdues... J’éclate de rire avant de la rassurer : je vends les chairs de poule de mon enfance. Elle semble rassurée, et en revient au côté génial de cette plateforme.
J’avoue. Depuis j’ai envie de tout vendre. Ça me fait un peu d’argent, à vrai dire... J’étais à mi-temps chez un libraire, mais il a dû fermer boutique, le pauvre. L’avenir du livre papier ne sent pas très bon... Je l’ai même vu faire une prière, mais celle-ci n’a pas été entendue... Depuis, je suis au chômage, et je gagne des clopinettes. Heureusement que je ne paye pas de loyer, car mes parents me dépannent en me prêtant leur appartement. Ils ont déménagé dans les îles, pour une préretraite bien méritée. La Réunion où le lieu paradisiaque sur Terre. J’adore aller leur rendre visite, même si c’est plutôt rare. Sauf que le prêt, c’est pour deux mois, ensuite je devrai leur payer le loyer. Normal, ils ont encore un crédit dessus... J’essaie de ne pas stresser, mais ce n’est pas facile, facile !
— C’est l’heure ! Tu es prête ? C’est parti pour ouvrir ton esprit à voir ce que je vois...
J’ai hâte…
[1] Je ne sais pas toi, mais moi, je trouve que ce roman commence trop trop trop bien. j’ai, au mieux, perdu la moitié de mon lectorat, au mieux énervé l’autre moitié... Mou ah ah ah ! Cami est dans la place !
[2] C’est le degré de honte dans lequel on peut s’enfermer des fois. Genre par exemple quand tu perds ton froc en pleine rue. Naaaaaaaaaaaan ! Ce n’est pas du vécu, oh, mais oh !
[3] Toi aussi, tu chantes Yannick ? De riiiiiiiiiiiiiiiien ! Puisqu’il faut changer les choses ; aux arbres, citoyeeeeennnnnnn ! Ok, retourne lire pendant que je chante, merci.
[4] Rendez vos tups, les gars ! Ça va chiiiiiiiiiiiiiier !
[5] Je confirme !! Mou ah ah !




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