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Iris - indomptable

1- Assieds-toi et prends ta leçon.

Iris

 

— Bien entendu que nous respectons le rythme et le bien-être des enfants, madame Garnier, affirme Poildebite[1], alias le directeur de l’école de mon fils, Jules.

 

Avant de dire que je suis grossière, on va commencer par accepter le fait que ce connard me prend la tête depuis plus d’une heure. Tout ça pour ne rien dire d’intelligent, tout en pensant l’être. Il a ce petit truc dans le regard qui me donne envie de lui péter une dent sur deux, et d’un autre côté de lui demander quels sévices il a subis enfant pour être aussi con. Je voterais probablement pour le coup du bercement trop près du mur, ou d’une chute d’un immeuble de soixante-douze étages. Le pauvre gosse aurait rebondi sur le sol, et miraculeusement s’en serait sorti avec un seul problème : la connerite aiguë[2].

 

— Vous respectez le rythme des enfants, c’est ça que vous dites ?

— C’est tout à fait ce que je viens de dire, Madame Garnier... Oui, répond-il calmement.

 

Trop calmement. J’ai envie de lui demander s’il a pris des calmants, car moi, je suis loin, mais alors très loin de parvenir à maintenir un taux de cortisol aussi bas que le sien ! Rester calme. Rester calme. Rester calme. Me voilà à lui répondre :

— Très bien, très bien, monsieur le directeur. Alors, pourquoi, bordel de mes ovaires atrophiés, mon fils s’est retrouvé sans couche, avec de la merde jusqu’aux chevilles ??! Prenez le temps de répondre, je suis tout ouïe.

 

 

On avait dit calme...

Je l’ai été. Je ne vois aucune giclée de sang nulle part, que je sache !

...

 

Je me pince l’arête du nez, comme si cela allait pouvoir apaiser la tension interne qui pousse mon sang à bouillir. Je pourrais faire cuire le repas de midi juste en posant la casserole d’eau sur ma gueule ! Voire le repas du soir, et celui de sa fête d’enterrement ! Ce mec est une purge sans nom. On ne touche pas à mes enfants sous peine de découvrir la tigresse qui sommeille – dort un œil ouvert – en moi. Il inspire longuement, les mains jointes comme s’il priait le Seigneur de l’épargner, mais ses prières resteront vaines : qu’il dise ce qu’il a à dire, qu’on en finisse :

— Madame Garnier... Les couches ne sont pas autorisées en classe.

 

Les couches ne sont pas autorisées en classe.

 

Oui, je viens de l’imiter en pensée. Non, mais quel blaireau !

 

En plus, il a ce ton calme et condescendant qui, à côté de lui, me fait forcément passer pour une hystérique complètement frappadingue. Ce que je suis. Assurément. Surtout lorsqu’on touche à mes bébés. Rester calme n’est absolument pas mon credo du jour – voire de ma vie –, et franchement, ça risque d’éclater. Sévère !

 

Reste zen, l’orange ne te sied pas au teint. En plus, Inaya[3] ne sait pas mentir. Elle dira forcément la vérité au flic qui l’interrogera, et tu seras seule en taule.

Je me lance :

— Selon quelle loi ?!

 

J’ai un peu haussé le ton. Je sais bien que cela lui donne un avantage certain sur moi. En général, toute personne sachant garder son calme a plus de chance de remporter la partie. Lui, risque de remporter un œil au beurre noir[4] ! Il ne se démonte pas, en plus, le mec !  Quand je fais le listage de ses qualités physiques (ça passe le temps), je pourrais simplement googler une photo de Gollum et de E.T. Les deux s’envoient en l’air, et leur progéniture donne ce charmant directeur d’école.

 

Ce n’est pas bien de se moquer du physique des gens ? Eh bien, laisser mon fils dans sa merde, c’est mal aussi. Il va s’en souvenir, c’est moi qui vous le dis...

 

— C’est simplement notre règlement interne.

 

Je vais lui faire bouffer son règlement interne, ainsi que toute la décoration de merde qui orne les murs. Et son pif, beaucoup trop long, de toute manière. Je tente de maîtriser mes nerfs – plutôt mal barrée, l’affaire – et en reviens à un ton beaucoup plus neutre. Intérieurement, j’ai désormais cuit mes globules rouges :

— Mais l’école est tenue de respecter la loi, pas un simple règlement intérieur... Donc si je dépose mon fils avec un slip sur la tête, ou une couche sur le cul, vous êtes tenu de l’accepter et de respecter ses limites et ses besoins.

 

Bien dit, et presque poliment dit, n’est-ce pas ?! Il n’a toujours pas cillé, il est fort, le mec ! Mais je ne lâcherai pas. La balle est dans son camp :

— Nous acceptons tous les enfants, oui, et ce n’est pas un problème qu’ils ne soient pas propres.

 

Mais change de ton, bordel ! On dirait une none ! Ajoute Amen, à la fin de chaque phrase, et je te fais interner dans un couvent ! Mais qui parvient à garder son calme de cette manière ? C’est pas sain, les gars ! C’est même un truc de psychopathe qui rigole de l’intérieur de réussir à faire péter un câble à l’autre comme ça ! Je souffle pour me contenir et lui sortir une phrase aussi zen que sa gueule de connard me pousse à l’éventrer :

— Et quelle est la différence entre une couche enfilable et une culotte ?

 

Aucune. Trou du cul.

 

— Madame Garnier, soupire-t-il une fois de trop. On tourne en rond. On ne peut pas tolérer une couche, sauf si votre enfant a un problème de santé attesté par un médecin et...

— Il en a un !!!

— Ah oui ? Je n’en suis pas informé... bafouille-t-il en vérifiant ses notes.

— Ouais ! Il vit dans un système de trous du cul qui ne comprennent pas la définition de la bienveillance !

 

Je n’ai pas trop gueulé, et en ça, j’ai fait un effort, bordel !

 

— Madame Garnier...

 

Il me rappelle Madame, je lui fais un shampoing[5], au mec !

 

— Iris... grogné-je.

— Je ne vais pas vous appeler par votre prénom...

 

Et pourquoi pas ?! Je l’appelle bien par le sien... Cette pensée devrait me faire sourire, mais j’ai trop la haine pour ça. Poildebite lui va comme une capote. J’allais dire comme un gant, mais bon, c’était plus adapté à la situation. Je jure de le lui dire s’il me fait encore suer.

 

— Pourquoi ? Ce n’est pas une insulte, hein.

 

Je crois que je l’ai achevé. En même temps, retrouver mon fils avec de la merde séchée sur la cheville, sans couche, j’ai eu envie de l’insulter, moi, par contre. Madame Garnier, c’est ma mère. Y a pas moyen que je me retrouve « madame » à trente ans. Après avoir ressuscité, je crois, il reprend sa ritournelle sans fin, qu’il chante depuis mon arrivée :

— Bon. Quoi qu’il en soit, il n’est pas possible d’autoriser les couches. Vous vous rendez compte si tous les enfants étaient dans le cas de votre fils ?

 

Ah, ben pour ça je me rends compte, oui. On remettrait le système en cause, peut-être... Système de merde, il va sans dire. Système dans lequel on normalise le fait de maltraiter un enfant en l’humiliant devant toute sa classe. Génial. Il m’a lancée, alors à lui de réceptionner ma réponse, il en fera ce qu’il souhaite :

— Respectés dans leur besoin de ne pas être humiliés et souillés ? Ouais, je me rends bien compte, ouais. La propreté n’est parfois pas acquise avant quatre ans. (Je suis zen, je trouve). Avant quatre ans, il ne sert à rien d’insister, ça viendra tout seul. Et pour clore cette conversation, selon la loi n° 2019-721 du 10 juillet 2019[6] relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires, mon fils est protégé de toute forme d’humiliation. Je vous demande donc de respecter la loi et de laisser mon enfant grandir en sécurité affective, émotionnelle, et matérielle. S’il a besoin de sa couche et que cela le traumatise de se pisser et de se chier dessus, pardon, mais à qui ça plait, je le demande, il a droit à sa couche. À vous d’avoir le personnel qualifié pour parer au problème de la surcharge de travail.

 

 

Merde. Je ne pouvais pas le louper sur ce coup-là, ça m’énerve trop, je dois avoir le dernier mot ! Non, mais sérieux, je garde des enfants, et je devrais les refuser avec couche, mêle s’ils ne sont pas propres ? Bordel !

 

— Madame...

 

Il allait dire GARNIER ! J’ai bien pigé le truc, et mon regard a suffi pour qu’il se pointdesuspension tout seul. Ah mais ! Peut-être commence-t-il à comprendre à qui il a affaire ?!

 

— On vous laisse quinze jours pour une transition culotte en douceur, mais c’est tout ce que l’on peut faire, malheureusement.

 

Et moi, je peux te faire faire bien mieux, Ducon. La faille de la mère louve vient tout juste de s’élargir en moi. Je bouillonne de l’intérieur, et me connaissant, je dois porter mon fameux sourire psychopathe sur le visage. Celui qui dit que je vais achever ta mère, ta grand-mère et toi, en moins de temps qu’il faut pour dire « connard ». Et la bombe est lâchée :

 

— Je pense que l’inspection, les journalistes, et les flics seront heureux d’entendre ce que j’ai à dire sur TF1, Monsieur Bennec. Bonne journée, Monsieur Bennec. Au revoir, Monsieur Bennec.

 

Je me lève, faute de pouvoir lui casser la gueule pour être aussi con, et quitte le bureau sans attendre. Je crois qu’il bafouilles quelques mots pour me retenir, mais je suis déjà loin. La guerre est déclarée. Je crois que le monde entier me l’a déclarée à ma naissance, en fin de compte. Y a pas moyen qu’il en soit autrement... Comment les gens peuvent être aussi débiles ?!

 

Très rapidement, je retrouve l’extérieur, et j’ai la très nette impression que mon rendez-vous ne s’est pas si bien passé que ça, hein. J’ai envie de tout casser, mais comme je tiens encore à ma dignité, je sors simplement de la cour de l’école et claque le portail sur moi. C’était écrit en gros « merci de ne pas claquer le portail ». C’est petit, mais ça fait du bien ! Je le savais, en plus, vu que je lis ce petit panneau de merde chaque jour de la semaine ! Un peu comme si, déjà, à l’entrée, on nous faisait comprendre qu’on avait tout pouvoir sur nous. Je pense sortir une clope de mon sac, mais ce que je vois termine de m’achever le système neuronal. Putain, mais ça va chier !

 

— Je suis là ! Je suis là ! PAS LA PEINE DE S’ÉNERVER !!!

 

En l’occurence, j’ai crié fort, mais c’est la goutte de pisse qui fait déborder la cuvette[7] !

 

Un flic est en train de me verbaliser, car à cause d’un QI d’huître, j’ai dépassé la zone bleue de quelques minutes ! Quelques minutes qui me valent de me faire vendre un rein ! No way ! Il va prendre pour Poildebite, c’est moi qui vous le dis !

 

— Le temps est dépassé, répond-il simplement.

 

Mais comment font ces gens à toujours rester calmes ?! Moi, c’est comme si j’avais une pile alcaline dans le cul, et le doigt dans la prise électrique, après l’ingestion de douze cafés noirs corsés, bordel !

 

— De dix minutes !!! On n’est pas à la pièce, si ?!

 

Franchement, ce n’est pas le jour pour me gonfler, et c’est vraiment lui qui va ramasser, je le crains. Pardonnez-moi, Seigneur, mais je vais pécher.

 

— Trop tard, de toute manière, c’est envoyé.

 

Si je l’insulte, j’aggrave mon cas ?! Ou je paye aussi cher ? Non, car si c’est compris dans le prix, autant faire d’une pierre deux coups ! Mais par miracle, je parviens à ne pas mal parler de sa mère, cette sainte femme qui ne s’imaginait sans doute pas mettre au monde un donneur de PV à la con. Je la plains, même, la pauvre ! Qui rêve d’avoir un fils qui emmerde le monde et s’attaque aux veuves et aux orphelins ?! J’exagère ? Eh bien franchement, j’apprendrai à mes enfants la liste des métiers à ne JAMAIS faire pour rester digne. PERVENCHE ET DIRECTEUR d’école, pour le moment ! Je crois que tireur d’élite et tueurs à gages seront sur ma liste BEST JOB EVER ![8]

 

— Allez, soyez sympa, quoi ! Juste dix minutes. J’étais en train de me taper le directeur, en plus !

 

Tronche du flic. Je réalise ce que je viens de dire.

 

— C’est un connard, je remettais l’église au milieu du village. Il torture les enfants.

 

Tronche du flic. Ben quoi ? Au lieu de foutre des amendes, il pourrait le mettre sur un poste plus rentable, comme « chercheur de tortureur de gosses ». Merde !

 

—Oui, bon... Désolé, mais c’est trop tard, comme je viens de vous le dire...

Il n’est pas désolé du tout, le mec, il savoure sa victoire ! Sauf que je n’ai pas dit mon dernier mot !

 

— Très bien, alors je vais rester une heure ou deux de plus, histoire de rentabiliser le bordel. Voire toute la journée, ça m’évitera d’avoir à trouver une place vers chez moi.

 

Et je rajoute, « va bien te faire foutre, espèce d’enculé », mais de manière à ce qu’il ne l’entende pas. Je m’améliore, je sais désormais insulter sans être entendue. Je vais rentrer à pied, et de toute manière, Jules et Naëlla n’iront pas à l’école cet après-midi. Je n’attends pas de voir la tronche dépitée du con qui croit qu’il aide la France, et me décide à rejoindre mon appartement à pied. Trente minutes de marche, ça va me permettre de reprendre des couleurs et de me calmer. Si je suis énervée à mon retour, mes petites éponges vont tout bouffer, et la journée va être une horreur. Bon, c’est déjà une horreur, mais si on ajoute deux enfants en bas âge dans l’équation, on termine tous en psychiatrie ! Soucieuse de prendre la température à la maison, j’attrape mon portable dans mon sac et envoie un message à Inaya, ma meilleure amie :

 

* Ça se passe bien ?

 

Elle a le téléphone greffé à la main, je crois, car elle répond aussitôt.

 

Très bien, ils jouent tranquillement.

* Je rentre. J’arrive dans trente minutes.

Tu reviens de Paris ??

* Je me suis fait verbaliser, je rentabilise la place de parking.

* ...

 

Je range mon téléphone dans mon sac et ressasse en boucle la conversation lunaire eue avec le directeur. Franchement... Est-ce que j’ai tort ?! Non ! Je n’arrive même pas à comprendre qu’en 2025, on puisse encore se dire bienveillant, tout en laissant un gamin se chier dessus. Et je ne parle pas des petits accidents qui peuvent arriver à tout âge, non ! Je parle d’un enfant incontinent, car immature ! C’est pourtant simple à comprendre, non ? Ah oui, ça peut traumatiser un gosse de se faire dessus, et, du coup, il sera propre. Déjà, je crois moyen à cette théorie tirée par les cheveux, et en plus qui a dit que tous les moyens étaient bons pour parvenir à dresser un enfant à sa convenance ?!

 

Ne dites rien, celui qui dit ça, je le bute.

 

Je m’arrête chez le boucher pour prendre des steaks, Naëlla les adore, puis à la boulangerie pour leur acheter un pain au chocolat chacun. À mesure que je me rapproche de chez nous, je souffle autant que je peux, mais rien à faire, je ne parviens pas à me calmer.

 

Il va falloir composer avec mes émotions, et faire en sorte de survivre à la journée. Et chercher une autre école. Je n’ai plus le choix. Si je vis un nouvel entretien de ce genre avec ce cher monsieur, mes enfants perdent leur maman. Pour de bon. Ou alors, je dois réellement réfléchir à l’instruction en famille. Le problème étant que mes gosses adorent l’école. Ce serait tellement plus simple si ça se passait mal pour eux ! Enfin, je me comprends !

 

Me voilà arrivée, et si j’aimerais être moins tendue, je ne sens plus les battements de mon cœur. C’est déjà ça de gagné ! Et comme un signe de la vie, ma voisine est dans la place :

— Salut, Madame Germain[9].

— Hum, répond la vieille en montant dans l’ascenseur en même temps que moi.

 

Elle et moi, c’est un peu le pari d’un couple réussi. Elle ne me répond jamais, m’ignore cordialement, et moi je continue de lui parler en me foutant qu’elle me réponde. Il faut dire que c’est elle qui m’a trouvé mon appartement, un jour où elle m’entendait pleurer sur mon sort avec Inaya, car mon ex me cherchait des noises. On était installées à la terrasse d’un café, et la vieille aussi. En parlant de mon ex, c’était même plus que des noises, mais là n’est pas la question. Je voulais déménager... En une semaine, c’était fait. Je connais exactement son caractère de vieille emmerdeuse, car clairement, elle, c’est moi plus tard. Et je sais exactement quoi lui dire pour la faire chier :

— Vous avez la ficelle de votre string qui dépasse...

 

Pas un sourire. Clairement ma cheffe en termes de HORS-NORMES. Si j’atteins un quart de ce qu’elle est en vieillissant, j’aurais réussi ma vie comme tous ces cons qui ont une Rolex.

 

— J’ai pas de string, répond-elle simplement.

— Votre culotte, alors...

— Idem.

 

Beurk. J’ai eu une vision mentale dégueulasse. Elle ne sourit toujours pas, visiblement hermétique au monde extérieur. Sans transition, j’enchaîne :

— C’est toujours bon pour garder Naëlla et Jules, samedi ? Ils dormiront quand je partirai.

— J’ai donné mon accord.

— Vous souriez, parfois ?

— Oui. Mais pas à toi.

 

Fin de la discussion. Le pire est que je sais qu’elle jubile intérieurement de remporter la partie de la pire connasse au monde. J’ai du chemin à faire avant d’être aussi horripilante qu’elle.

 

— Bonne soirée, mamie.

À cet instant, un léger rictus vient déformer son visage, alors que je m’élance dans le couloir menant à chez nous. Elle ne supporte pas quand je l’appelle comme ça. Au départ, elle s’emportait rapidement, mais je crois qu’elle a compris qu’elle avait à faire à aussi forte qu’elle. Tout se joue dans le regard. Je lui envoie un baiser avant que les portes ne se referment, et elle me répond par un doigt d’honneur. Parfait. Communication réussie.

 

J’entre ensuite dans l’arène où se joue une scène du futur. Naëlla est recouverte de peinture, je crois, et son frère, pas mieux. Il s’est passé quoi ?! Damien, Jérémy et Inaya sont en train d’essayer de gérer les deux tornades, mais ça se voit qu’ils n’ont aucune expérience en la matière.

 

Bon, ben, c’est parti...


[1] C’est un très beau nom de famille. Personnellement, je n’épouserais jamais ce monsieur, ou alors en gardant mon nom. Bon, je suis mariée, donc sauvée. Qui a dit que mes notes de bas de pages étaient de plus en plus lourdes et ridicules ? Quiiiiiiiiiiiiiiii ?! Tu as raison...

[2] J’en suis touchée, et je jure : ne lâchez jamais vos enfants du soixante-douzième étage, ça fait bobo.

[3] Qui a dit : qui est cette fille ?!! Il est encore temps d’aller lire HORS-NORMES. Qui a soufflé ? Qui ?! C’est quand même le début de notre histoire, alors ça serait bête de pas l’avoir lue. Je dis ça, je dis rien...

[4] Le sachez-tu ? L’œil au beurre noir se dit ainsi en comparaison avec le beurre noirci – cramé sa mère – dans une poêle. C’est donc complètement débile. Pourquoi pas le beurre noisette, ou l’œil charbon ? Ou l’œil trou du cul, pendant qu’on y est ? Vaque, j’ai assez dit de bêtises ici.

[5] Après, faut avoir la référence. Garnier... Shampoing... Voilà, voilà !

[6] Loi réelle les amis :D Eh oui, je n’ai JAMAIS puni mes enfants, et ils me rendent dingues comme tout enfant puni :p Et même sans ne les avoir jamais tapé une fois, ils sont comme les autres, promis :D

[7] Oh joooooooooooooli ! Oui, j’aime aussi ! Merci, merci. Non, non, je ne signe pas d’autographe. Je suis humble.

[8] Les meilleurs jobs, quoi.

[9] Elle a oséééééééééééééééé ! Eh oui ! Je l’aime trop, elle. Si tu ne la connais pas, c’est que tu ne m’as jamais vraiment lue ! Bouuuuuuuuuuuh !


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